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Admin Messages : 42 Date d'inscription : 28/08/2015

Astrée

Automne

➤ Nom : Astrée
➤ Prononciation : Asse-Trée
➤ Âge : jeune enfant proche de l'adolescence
➤ Clan : Automne
➤ Rang : A voir plus tard
➤ Sexe : Femelle
➤ Orientation sexuelle : Hétérosexuelle

➤ Pouvoirs :
- L'atmosphère ... Ce mot signifie tellement de choses, comme il en signifie très peu. Astrée le sait, elle le voit ou du moins, elle est capable de communiquer avec lui. Elle voit les choses de cette manière. Pour elle, l'atmosphère qui nous entoure, n'est pas qu'un simple milieu gazeux qui chauffe au fur et à mesure que le soleil la berce et l'étreint ... Non, non, pas pour elle. Elle la voit comme une entité qui ressent les choses, si bien que la notion d'atmosphère pour signifier une ambiance est devenue la même chose que l'atmosphère qui est la dame caprice aidant les phénomènes météorologiques. Beaucoup d'explication, revenons donc sur son pouvoir. L'atmosphère est devenue sa force. Astrée est devenue capable de maîtriser cette dernière ou plutôt l'humidité qu'elle contient. En effet, la louve peut rendre l'air au tour d'elle humide, comme elle peut en chasser l'humidité pour un air sec, et ce, sur environ un cercle de 3 mètres de diamètres, où elle en est obligatoirement le centre. Cela n'a pas de grandes conséquences, juste un léger dérèglement qui peut vite donner la goutte au nez.

- Ô belle température, nous chaufferas-tu en ce beau jour ? Ou engendreras-tu notre émoi de ta froideur ? Pour Astrée, fille d'un ancien estival, et adoratrice de l'Hiver, elle se fiche éperdument des caprices du temps. Grâce à son premier don, elle peut modeler en quelque sorte l'humidité de l'atmosphère, la plier à sa volonté. Le rapport avec la température ? Le givre ne vient-il pas avec l'humidité de la nuit et une basse température ? L'air sec et lourd ne vient-il pas d'un manque d'humidité suffisant dans l'air pour un temps clément ? Tout est lié en quelque sorte et cela, la louve l'a plus ou moins compris. Elle peut ainsi modifier les températures autour d'elle, que ce soit pour la monter vers des chaleurs parfois extrêmes, ou des froideurs mordantes. Rien de bien méchant hors-mis de continuer à faire augmenter le possibilité d'avoir un rhume.
Cependant, coupler ce don au premier, cela devient beaucoup plus dangereux. En effet, en humidifiant davantage l'atmosphère et en baissant considérablement la température, Astrée se retrouve alors entourée de givre, de glace qu'elle peut manier car ce n'est que de l'humidité condensée après tout. Lorsqu'elle utilise cette partie de son don, c'est à dire la plupart du temps, elle engendre une confusion : est-elle hivernale ? Non, ce n'est absolument pas le cas ! Et cela, là fait sourire au plus haut point.
De plus, elle peut aussi être prise pour une estivale par l'augmentation de la température, tout en chassant l'humidité ...

" Je ne suis l'Hiver comme je ne suis l'Eté. Je les contrôle sans les comprendre, sans l'être ... Je fais varier les températures du chaud vers le froid, l'humidité est mienne. Alors, je serais l'Automne, saison du passage des chaleurs vers la froideur et au temps humide."

Telle est la phrase qui l'a alors conduit en Automne où son don de l'humidité est fort.

Parlons un peu des contraintes. Le premier don possède la contrainte de distance. En effet, Astrée ne peut dépasser un certain diamètre d'utilisation dont elle en est le centre. Contrôlant ainsi l'humidité de l'atmosphère, elle entre aussi en quelque sorte en résonance avec cette dernière. En augmentant l'humidité, son corps en subit les conséquences : sueurs excessives, atteinte de polyurie (quantité d'urine anormalement importante).
Quant au second, le diamètre est aussi grand que le premier mais, il comporte de grosses contraintes. Astrée, peut blesser par la formation de piques de glace mais il faut savoir qu'ils peuvent la blesser et que son corps est lui-même touché par la baisse de température ... De plus, par son jeune âge, elle ne le contrôle pas très bien, donc les probabilités qu'elle se blesse elle-même sont pour le moins élevées.
Lorsqu'elle sera plus âgée, ou plutôt quant elle contrôlera son don, elle modélisera ses piques qui, quant ils fileront vers les adversaires, teinteront un temps l'atmosphère, rappelant ainsi des étoiles filantes mais dangereuses.
Ses pattes se gèlent au sol et plus elle l'utilise, plus son corps se couvrira de glace. Si elle utilise la température pour un climat chaud, elle asséchera son corps et donc, se rapprochera de la mort par déshydratation. Lorsqu'elle utilise la chaleur, elle ne peut qu'affaiblir son adversaire, lui créant une fatigue liée à la température élevée, ainsi qu'une déshydratation. Si elle veut l'achever, il faut qu'elle monte dans des chaleurs extrêmes qui attenteront à sa vie.
Pour faire simple, la combinaison de ces dons peut être puissante, cependant, elle aura plus tendance à blesser et contraindre la louve que ses adversaires.

➤ Physique : En 5 lignes minimum.

Image :

➤ Caractère : En 6 lignes minimum.
Astrée n'est pas une louve facile à comprendre. Peste, joueuse, mesquine, etc. Elle ne semble pas incarner la perfection, non loin de là, et cela lui convient. Etant enfant, elle est assez joueuse, et curieuse, toujours prête à faire des bêtises, que ce soit d'aller embêter l'Alpha au vieillard reclus du Clan, voir d'aller semer la zizanie dans une autre meute. Rien de l'arrête, elle suit ce qu'elle croit être juste pour son jeune âge. Elle aime parcourir les territoires malgré ses petites pattes qui parfois la forcent à se reposer dans des lieux pouvant lui être fatals. Astrée aime le danger, sentir l'adrénaline monter, et parfois, elle a la tendance à vouloir entraîner les autres louveteaux dans ses actes idiots et dangereux.
Lorsqu'elle est en danger, et avec elle, d'autres petits, elle n'hésite pas à s'interposer entre le méchant et ses petits compagnons. Elle est assez intelligente pour son jeune âge pour comprendre que c'est en partie sa faute qu'ils se retrouvent dans cette posture, alors, elle en assumera les conséquences, sur l'instant où elle protégera et quand elle se fera gronder par les adultes et le clan. Malgré toutes les bêtises et les réprimandes qu'elle se prend, elle garde son allure hautaine et son petite sourire mesquin. La gronder ? La disputer ? Faites vous plaisir, la leçon n'est jamais acquise avec elle et ce qui pourra poser problème lors de la recherche d'un mentor.
Astrée semble être animée d'une forte volonté, elle n'abandonne jamais. Un obstacle dur à passer ? Elle se stoppera et calculera la manière dont le franchir. Elle ne fonce pas dans le tas, non, tout doit être réfléchi dans ce genre de moment. Être calme et patient, ne pas s'énerver face à une telle difficulté. Rien n'est impossible après tout.

Malgré son jeune âge, elle est très observatrice. Beaucoup pense que suite à son don lié à l'atmosphère, elle est capable de déchiffrer les autres canins, savoir ce qu'ils ressentent. Ce n'est pas tout à fait vrai. Elle ne fait qu'observer les expressions et si elle se concentre bien, elle peut analyser les micro-expressions des autres, sachant alors quel comportement elle doit adopter. Certes elle est peste, mais elle comprend les douleurs et évitera d'enfoncer le couteau dans la plaie.
Calme ... Elle l'est face à des obstacles où la réflexion mais autrement, l'est-elle ? Non, elle a hérité de son père. Astrée est quelqu'un de très colérique. Elle sait se poser pour franchir un obstacle mais face aux autres canidés, elle n'y arrive pas et s'énerve facilement. Elle les analyse et adopte un bon comportement, d'accord, mais elle se rebelle parfois face aux paroles dites et là, blesser ou non, qu'importe, elle déblatéra ce qu'elle pense avec un ton colérique. Certaines choses l'offusquent au plus haut point et sa colère, qu'elle cache sous de belles facettes peut se laisser voir, dans un grognement, dans ses mots pouvant être crus. Comme elle s'énervera et deviendra agressive si on la dérange dans sa réflexion.
Astrée n'est pas une petite facile, d'autant plus qu'elle déteste le moindre contact physique. Elle a aussi hérité de ce niveau caractériel de son père. Elle n'hésitera pas à mordre si un canin ose la toucher. Il est hors de question de lui faire des câlins ou des léchouilles !

Et enfin, pour finir, il faut savoir que la jeune louve est malade. En effet, elle souffre de schizophrénie. Elle vit dans sa petite réalité, et ses sens en sont perturbés. En effet, elle entend souvent des voix qui peuvent alors la faire se perdre dans une forêt ou la mener dans la gueule d'un potentiel ennemi.
De plus, son sens visuel en est aussi touché. Elle voit trois petits individus, des peluches. Elles ne sont qu'hallucination mais pour Astrée, elles existent bel et bien. Parfois, les petits monstres font des bêtises et la belle n'hésitera pas à leur sauter dessus ... Mais, pour les autres, elle bondira sur une proie imaginaire, de plus qu'elle parlera à ces peluches (Pierrot, Arlequin et Polichinelle).
Pour le moment, sa maladie ne l'empêche pas de vivre, et ne représente aucun danger. En grandissant, le déséquilibre engendré par cette maladie qui touche la pensée, pourra se creuser davantage et donc, la rendre plus "étrange", agressive et paranoïaque.
Pour les curieux, la schizophrénie n'est pas un dédoublement de personnalité et elle ne l'a jamais été. Donc, Astrée n'a pas de deuxième "conscience", personnalité.

➤ Histoire : "Papa, Maman !!! Vous êtes où ?! Je ne vous vois pas ... Ce n'est pas drôle !! " Criait la petite. Elle était dans le creux d'un arbre mort, près de la tanière familiale. Sa mère l'y avait déposé, quelques instants plutôt, lui demandant de ne pas quitter cet endroit avant qu'elle ne revienne la chercher. C'est ce que son enfant fit : attendre. Le temps avait passé, des oiseaux avaient quitté l'abri des branches en les entendant. Des grognements, des jappements, des couinements avaient envahis la forêt. Si la douceur du chant des oiseaux venait la combler, elle s'était tu pour entendre, écouter ces plaines. Un combat faisait rage, nul doute là-dessus et la petite pleurnichait dans le tronc de l'arbre. Elle savait que ses parents étaient partis pour elle, du moins, elle le supposait. Elle savait que les aboiements, les cris venaient d'eux. Elle ne les avait jamais vu se battre ni entendu se plaindre mais son cœur se serrait dans sa poitrine. Son jeune âge lui indiquait le danger mais aussi elle pouvait ressentir l'atmosphère qui régnait. L'odeur âcre du sang commençait à remplir l'air de la forêt, éteignant celle du bois humide ou des petites fleurs dansantes près de sa cachette. Ses parents se battaient.
Le temps s'allongeait, les bruits de la bataille s'atténuaient, jusqu'à se complaindre dans un silence de mort. Ce fut à cet instant que la petite avait parlé, cherchant à appeler ses parents. Nulle réponse que celle du roi sonore silencieux. La vie semblait avoir quitté les environs, elle semblait avoir laissé, comme un abandon, la petite qui attendait, la gorge nouée. Le silence pesait dans l'esprit de l'enfant qui se recroquevilla dans sa cachette, loin des regards. Le sommeil commençait à se faire sentir. Elle lutta un peu avant de fermer les yeux pour de bon.

" Papa !! Maman !!! Regardez ce que j'ai ! " La petite courait partout, sautant comme une petite folle. Elle s'avança vers ses deux parents, couchés l'un contre l'autre à l'ombre d'un arbre, fuyant les températures chaudes de l'été. Son père, Ouranos souriait sous son crâne lupin.
- Que nous as-tu trouvé ?
- Regardes ! Regardes !
La petite lui tendit une petite pierre qu'elle avait secrètement caché dans ses cheveux. Son père se pencha légèrement et regarda la trouvaille. Il plissa les yeux. Ce n'était qu'un simple caillou ... Comment devait-il réagir ? Il croisa le regard fou de son enfant.
- C'est magnifique Astrée ! Où as-tu trouvé cette jolie pierre ? demanda Mangetsu, la mère d'un ton calme et adoucit par la vision de sa fille.
- Là-bas !! Là-bas !! Près du ruisseau !!! Il y a pleins de papillons et d'autres trucs !!! Et des croah-croah !! Ca fait plein de bruit mais l'eau, elle brille !!
Ses parents rièrent et Ouranos reprit la parole :
- Des trucs ? Je ne connais pas ces insectes ... Tu veux bien m'emmener près du ruisseau pour me les montrer ?
- Oh oui !! Viens vite Papa !!
La petite était déjà partie, courant aussi rapidement que ses petites pattes le pouvaient. Elle se stoppa net, lançant un regard à son père qui venait seulement de se lever en compagnie de sa douce.
- Allez !!!
Elle disparu dans les broussailles hautes formées par les roseaux.
- Elle est impatiente et très agitée, soupira le mâle.
- Elle me rappelle un jeune loup tempétueux que j'ai rencontré il y a quelques mois ... riait Mangetsu suite au regard en biais de son loup.
Les deux parents s'avancèrent, suivant la petite déjà bien loin de devant. Ils poussèrent les végétaux près de la rivière, se frayant un chemin dans les roseaux. Leurs pattes s'enfoncèrent dans la vase, mais ils poursuivirent, comme attirés par l'aura de joie que dégageait leur fille pleine d'entrain. Le couple se stoppa près de l'eau. Astrée sautillait après une pauvre libellule qui ne semblait comprendre la raison du pourquoi l'enfant la pourchassait ainsi, claquant des mâchoires près de ses ailes.
- Alors ? Où sont ces trucs ? demanda le père.
- C'est ça !!
L'enfant montra la libellule. pauvre insecte qui essayait encore et encore de la fuir, mais la petite réussissait à dévier sa direction si bien que l'insecte se retrouvait à tourner en rond au-dessus d'un rocher, Astrée à ses trousses.
- C'est une libellule, ria sa mère.
La louveteau se stoppa et laissa sa proie s'échapper. Elle lâcha un jappement en voyant l'être ailé profiter de cette inattention pour partir aussi loin que possible.
- Une libellule ... Et ça ? dit elle en montrant un poisson un peu trop curieux.
Ouranos bondit et tomba net sur l'être de la rivière, le tuant sur le coup. Il le sortit avec ses griffes.
- Un poisson. Tu en veux ?
- Ça se mange ?
- Oui.
- Ooh !
Les deux sortirent de l'eau, rejoignant la jeune mère qui avait trouvé un grand rocher plat pour s'y installer. Maigre prise, Ouranos découpa le poisson pour que chacun est une part, s'offrant la plus petite.
Cette après-midi estivale passa dans la joie et la bonne humeur.

Astrée se réveilla, un bruit sec s'était fait entendre non loin d'elle. Elle essaya de calmer son pauvre petite coeur, affolé, au bord du malaise. Elle tremblait dans son abri. Si un ours venait, elle ne ferait pas le poids ... Si c'était un sanglier, non plus. Elle avait une chance qu'avec les proies habituelles qui malgré sa taille, sentiront en priorité son odeur de louve, donc de potentiel chasseur et partiront avant. Elle se releva un peu et elle regarda dans un petit trou fait par les termites dans ce tronc abîmé. Elle retint son souffle et un petit en voyant un oeil rouge la fixer. Elle se recula au maximum en entendant un grognement. Elle n'aurait du regarder, son adversaire l'avait trouvé ... Elle était en danger, mais prisonnière de sa cachette. Son instinct lui indiquait de fuir mais par où ? Le trou par lequel sa mère l'avait déposé ? Impossible, il donnait direct dans la gueule de la créature. Elle devait réfléchir, encore et encore ... Mais, elle n'était qu'une enfant, son instinct était plus fort que l'idée de réfléchir. Elle utilisa ses petites griffes et gravit le tronc abîmé, elle se faufila hors du trou et elle partit en courant, affolée. Un grognement sinistre remplis l'air. Son adversaire la prenait en charge. Elle pouvait entendre le bruit de sa course lourde, elle sentait son odeur sauvage et de mort. Astrée devait fuir, et vite. Elle en oublia ses parents, la tanière familiale, tout s'effaçait pour une chose : sa survie.
Ses pattes commençaient à se fatiguer mais elle ne pouvait s'arrêter. L'aura glaciale de la Mort l'enveloppait, la Nature alentour se poussait, pour laisser passer la Mort. C'était affreux, les secondes semblaient être des jours, l'enfant tremblait de peur dans sa course folle. Elle n'osait déglutir, prendre de grandes bouffées d'air. Elle la sentait, cette faux tranchante et au métal froide, à la lame collée sur sa gorge, prête à la trancher aux moindres faux pas. Sa chair au niveau du cou semblait se refroidir, tandis que la Mort planait au-dessus de l'enfant, riant et se moquant de cette situation. Elle finirait pas se repaître de cette jeune âme, elle en avait la conviction. Mais Astrée ne se laisserait pas faire, non, elle ne le pouvait, sa survie en dépendait. C'était sans doute égoïste, mais dans la peur et l'instinct, rien ne compte plus que sa propre survie. La jeune louve ne faisait absolument pas exception, la preuve, elle courait en oubliant son passé, ne pensant qu'à l'instant présent, effaçant le décor qu'elle venait de franchir une seconde plus tôt, focalisant son regard droit devant elle. Elle se battrait pour son existence.
Une lumière attira son regard et comme tout animal paniqué, elle fila vers elle, attirée. Sans doute échapperait-elle à la Mort par là ? Elle l'ignorait mais elle s'y rendait. Elle quitta l'abri des arbres, s'enfonçant dans les hautes herbes de la prairie aux teintes de blé. Elle reconnaissait cet endroit, elle y avait passé énormément de temps avec ses parents durant son premier été. Elle ne se stoppa pas, les souvenirs s'envolèrent en même temps que le corbeau qui se nourrissait d'une carcasse de mulot. Le monde semblait avoir compris le danger et semblait s'être abandonné dans les doigts d'os de la Mort. Astrée ne voyait que cette ombre. Un corbeau, une carcasse, un monstre à sa suite, une prairie à l'herbe calcinée par les temps chauds de l'été encore présent malgré l'Automne, le silence de la scène. Elle semblait être livrée pour de bon à elle-même, à son cauchemar.
L'enfant entendit le bruit de la rivière et elle fila vers cette dernière. Elle traversa les roseaux et bondit, atterrissant dans l'eau sans avoir été ralentie par la vase. Elle se stoppa, elle n'en pouvait plus. La fatigue commençait à l'habiter de nouveau tandis que l'adrénaline s'en allait, la laissant seule avec sa peur. Astrée fit face à son adversaire. Le sanglier surgit des roseaux. Il écumait de rage, ses yeux fous posés sur l'enfant. Elle semblait être devenue l'incarnation des maux du cochon, la cause de ses tracas, de cette Folie. Il s'engagea dans la vase, grognon. Il renifla en secouant la tête. Il allait charger. Ses sabots tapaient les cailloux formant le lit de la rivière. Il reniflait, sa bave coulant le long de ses défenses. Il empestait la folie et la mort. Astrée ne pouvait plus fuir, elle était prise au piège. Elle se voyait déjà écrabouillée par le poids et la force de la bête noire. Elle se voyait déjà mourir. Elle ne le voulait pas, sa survie en dépendait, mais que pouvait-elle faire ? Elle était épuisée. Ses pattes flanchaient sous elle, manquant de la laisse tomber au sol. Elle regardait son adversaire, énorme, puissant. Elle était gringalet à côté, faible et fatiguée alors que lui, la course ne semblait l'avoir dérangé et crevé même un tout petit peu.
Astrée se faisait une raison, la Mort allait l'emmener avec elle, nulle échappatoire ... Puis un mouvement attira son regard. près du monstre, un petit être étrange était apparu. C'était un petit ourson disproportionné qui marchait sur ses pattes arrières extrêmement petite face à sa bedaine. Il portait des habits, choses que les bipèdes portaient, ce qui étonna l'enfant. L'ourson fixait le sanglier et se mit à rire. Il se mit alors entre la petite et le cochon. Astrée écarquilla les yeux. Le sanglier chargeait. Elle bondit et attrapa l'ourson au vol. Elle passa près du sanglier et se servit de ses pattes pour atterrir sur lui. Elle sauta sur le côté, tombant lourdement dans l'eau. Elle se releva en vitesse et fila dans les roseaux. Elle fuyait de nouveau. Sa survie reprenait les rênes de son corps. Elle entendit le sanglier renifler sa haine et se lancer à sa poursuite. Une cachette, vite ... Elle lança un regard circulaire autour d'elle. Un mouvement attira son regard. Une créature comme l'ourson posé sur son dos, était accrochée, suspendue à une branche de l'arbre où ses parents s'étaient mis à l'abri du soleil. Etrange, elle fit signe à la petite d'approcher, chose que l'enfant fit, déviant sa trajectoire pour aller vers l'arbre.

- Tu devrais être en mesure d'escalader, avec l'élan et tes griffes, ronronna l'ourson.

Astrée fut étonnée de l'entendre parler mais, l'heure n'était aux questions, mais à la survie. Elle accéléra autant que possible et près de l'arbre, elle s'aplatit au sol. Ses muscles se bandèrent et elle se propulsa contre le tronc de l'arbre. Elle escalada le tronc rapidement, trouvant refuge sur une branche haute, ne laissant que balafres à l'écorce de son sauveur. Elle se laissant tomber sur la branche, haletante, épuisée. Elle regarda le sanglier qui tapa violemment le tronc. Hélas, le centenaire était trop fort pour l'animal qui battit un peu en retraite, secouant la tête. L'enfant soupira de soulagement. Elle retrouvait peu à peu son esprit et posa son regard sur les deux créatures assises près d'elle, qui riait face au cochon qui grognait.

- Je ... Merci ...
- De rien, Astrée, chantonna l'ourson, attrapant son haut de forme et le décollant légèrement de sa tête, faisant légère révérence.
- Vous me connaissez ?
- Bien sur ! Tu te souviens pas de nous ?

L'enfant les regarda un à un. Elle manqua de tomber de la branche lorsqu'elle vit qu'avec l'ourson et le renard emmêlé dans ses fils, un petit mouton était à l'heure côté, aussi étrange qu'eux.

- Tombes !! bêla le mouton.

Astrée se remit bien sur la branche. Elle les fixait, gardant le silence.

- Je suis Pierrot, commença l'ourson. Voici Polichinelle, elle ne parle pas beaucoup, dit-il en montrant la renarde qui la fixait, les yeux vides.
- Et moi, je suis Arlequin, finit le mouton.
- Mais euh ... D'accord ... Je devrais me souvenir de vous ?
- Oui, nous avons le même âge malgré un corps différent ... Mais nous sommes ensemble depuis ta naissance.
- Depuis ma naissance ?
- Tu t'en souviens vraiment pas ? Ce jour d'orage ...

L'enfant retrouva son silence.

➤ RP d'exemple (pour connaître ton niveau) : En 10 lignes minimum.

➤ Codes du règlement : Validés par Myo

➤ T'as un nom toi ? Lucian o/
➤ Ou peut-être un PUF ? Funkimina
➤ Âge : 19 ans
➤ Comment nous as-tu trouvé ? Je ne vous ai jamais perdus
➤ Tu te plais ici ? Haha, mystère
➤ Autre(s) : TEXTE

Admin Messages : 42 Date d'inscription : 28/08/2015

Lord Svenus DragonHeart Crystal

[img]

(c) Funkimina

Nom : DragonHeart Crystal
Prénom : Lord Svenus
]Lor-de Sve-nusse]
Surnom : Phénix
Sexe : Mâle

Âge : Adulte
Clan : Neutre
Rang : Pirate
Orientation sexuelle : Bisexuel

"Si on me demande qui je suis, je dirai que je suis l'Ombre.
Si on demande ce que je suis, je dirai que je suis les Ténèbres.
Si on me demande ce que j'apporte, je dirai que j'offre la Mort."

Physique

.

Imposant, fier et parfois arrogant, c'est de ses hautes pattes musclées que le canin toise ses adversaires. Il est particulièrement grand pour un canin, atteignant les 110 cm au garrot. Son corps est particulièrement fin mais, il est difficilement évaluable pour cause qu'une épaisse fourrure gris claire vient recouvrir le mâle. Douce et imposante, elle l'en devient que trop lorsque la saison froide vient s'installer. Elle gêne parfois, non, même souvent Lord Svenus qui finit par se grogner dessus. Son pelage gris clair se teinte aux bouts des pattes d'un duvet plus fins, moins doux et d'une couleur s'approchant du noir. Ce changement de couleur est assez drôle, prenant des formes plutôt douces qui ne correspondent pas au caractère difficile du mâle et parfois, elles peuvent faire l'objet de moquerie. Mais cela, Lord Svenus le gère à sa manière. De plus, certaines de ces marques lui ont permis d'avoir le surnom de Phénix. En effet, il suffit de regarder ses pattes avants pour voir les oiseaux qui y sont dessinés en noir. Certains penseront à des paons, à des oiseaux du paradis, mais pour Lord Svenus, ce n'est ni l'un ni l'autre. Il y voit des phénix, c'est oiseau né des cendres et qui meurent cendres avant de renaître. Il y voit une symbolique que seuls les courageux à lire l'histoire comprendront.
Pour ce joli changement de couleur foncée, il est aussi visible sur son visage, colorant la mâchoire inférieure et remontant comme des griffes jusqu'à ses yeux, puis se prolongeant sur ses joues. Quant à ses yeux, ce qui est normalement le blanc de l'oeil, est d'un noir encre pour lui. Et parmi cette immensité noire, brillent deux rubis, ardents, de braises. Vous l'aurez compris, ses pupilles sont d'un rouge démoniaque, symbole de son âme mauvaise. Il est aussi possible de retrouver de petits marques noires sur ses oreilles, formant une griffe de jais sur chacune d'elles. De plus, deux petits boucles d'oreille pendouillent de ses oreilles touffues et douces. Elles sont faites d'or et de rubis, brillant sous les rayons des astres, renforçant l'aura sombre du mâle.
Passons de la tête à la queue. Cette dernière ne ressemble pas à celle du commun des mortels canins. En effet, elle ressemble davantage à celles des équidés, longues et touffus, se dressant quand il coure ; tel un cheval Arabe lèverait sa queue pour se pavaner. Lorsqu'il ne la lève pas, elle touche légèrement le sol, les plus longs poils y traînant dans la poussière, chose qu'il n'apprécie pas.

Pirate, fourbe, et noble, Lord Svenus adore tout ce qui touche à la brillance, l'or et bien entendu, le rubis. Tous métaux précieux devraient finir entre ses pattes, tous joyaux devraient orner son corps ... C'est ce qui l'a fait, enfin, il n'est pas entièrement recouvert de ces jolies choses, mais il en porte. Sur ses épaules, reposent des fleurs d'or aux coeurs de rubis. Les pétales s'épanouissent dans leurs brillances, tandis que des ficelles noires viennent s'y attacher, reliant ces fleurs à d'autres; plus discrètes et entourées de plumes de bronze. Des premières fleurs, partent deux griffes, ou cornes selon vos préférence. Longues et d'un rouge vermeille, elles imposent dans l'habit de ce mâle. Elles recourbent vers l'intérieur après s'être éloignées pour revenir. Elles peuvent couper mais pour Lord Svenus, elles sont plus présentes à titre décoratif que combatif.
De plus, de ces fleurs, part un collier noir aux perles en forme de gouttes, qui pendouillent. Rubis, elles rappellent le sang, et cela plait au mâle. Ce collier a peu de chance d'être touché : il y tient comme à la prunelle de ses yeux et nulle patte indigne ne peut venir salit ce trésor. Ce dernier est exposé juste sous le jabot blanc de velours que porte notre noble. Pour beaucoup, cela est de trop face à toutes les richesses qui "embellissent" le canin mais pour lui, rien n'est de trop, ni ces anciens bijoux, ni les nouvelles trouvailles qu'il rajoute à son attirail.
Pour reprendre aux fleurs, de nombreuses ficelles noires y sont reliées, rejoignant les cercles dorés qui pendouillent le long des flancs du canin. Ces cercles sont parfaits, magnifiques et une croix les coupent en quatre partie, avec pour centre un petit diamant rouge. Deux petites ailes se déploient de chaque côté des cercles tandis que de petits boucles viennent former la partie inférieure de ces derniers. Elles se rejoignent en une petites perles d'or, qui est mobile par une petite ficelle dissimulée à l'intérieur des deux boucles, rendant la partie inférieur mobile lorsque le canin est en action, ou même lorsqu'il s'assoit. De nombreux louveteaux voudront toucher aux pendules qui basculent de droite à gauche dans les mouvements du mâle, mais attention, Lord Svenus n'est pas très sympa à ce niveau ...
Les ficelles noires repartent de ces cercles, filant vers les formes étranges que font l'avant-dernière étape de cet unique accessoire. Une goutte de rubis brillant dans l'immensité dorée étrange, de petites plumes métalliques oranges, sont là pour rappeler qu'il ne vient pas de FS de base, mais qu'il vient d'ailleurs. Si nombreux sont ceux y voyant de simples formes étranges, ce n'est pas le cas de Lord Svenus. En effet, pour lui, elles lui rappellent sa provenance, la personne qui lui fit don de ces trésors. Et pour finir, les ficelles noires se prolongent en un filet perlé de rouge qui enserrent le haut de sa queue.

Et enfin, le dernier accessoire qui détonne face à son apparence global, c'est son chapeau. Un haut de forme pour aller avec les richesses de son habit d'apparat doré ? Non, non, pas du tout. Large, épais, c'est un chapeau pirate qui lui couvre la tête. Il n'est pas aussi typé que celui de Jack Sparrow, mais il prend les formes du deuxième capitaine du Black Pearl, Barbossa. Aussi bien pour la forme que pour les plumes qui s'hérissent dessus, Lord Svenus porte un chapeau s'apparentant à celui du capitaine.

Pouvoir

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Sombre, beau et inquiétant don, il correspond parfaitement au canin. Des croassements perpétuels, un nuage noir qui se perche dans les branchages d'un arbre, le rendant effrayant, triste. Des battements d'ailes affolant l'air qui ne sait alors plus où se mettre ... Oui, des corbeaux. Créatures de malheur, charognards redoutés et mal vus, ils accompagnent le moindre pas du solitaire. Pourquoi ? Ils sont lui, il est eux. Ils n'existent pas réellement. Ils sont palpables, touchables, mais aucune plume ne tombe de leur plumage, aucune blessure ne vient écailler leur corps d'ébène. Rien ne les atteigne, ni pouvoir, ni attaque ... Mais, en les attaquant, vous attaquez le mâle qui en subira les conséquences. Mais avant cela, parlons de l'origine de ces volatiles.
Ils sont le fruit de Lord Svenus. Lorsque ce dernier se mutile et que son sang frôle le sol, il peut activer son don et alors, le liquide se déforme, un croassement retentit et un corbeau naît. Il peut alors en créer une multitude, une armée mais il faut savoir que ces oiseaux ne peuvent rien faire. Ils peuvent déconcentrer, former une nuée sombre autour d'un adversaire mais ils ne peuvent le blesser, le griffer. Ils ne servent à rien contre l'ennemi en gros. Quel est donc le fondement de leur existence ? Ils sont les potions du mâle, ils sont ses guérisseurs. En effet, lorsque Lord Svenus perd énormément de sang, il peut rappeler à lui les volatiles qui lui fonceront dessus avant de le recouvrir d'un épais liquide noir qui se faufilera dans les pores de la peau du solitaire. Pour faire simple, ils sont des pochettes de sang pour Lors Svenus. Ils ne soignent pas ses plaies mais permettent de régler la quantité de sang qui circule dans ses vaisseaux sanguins, évitant ainsi les pertes trop grandes.

Un peu ragoutant de voir un tel don, il comporte cependant de nombreux risques. Il ne permet pas de soigner le mâle, juste et seulement de combler un manque de sang qui pourrait être fatal. Ce pouvoir ne permet pas d'attaquer les ennemis, mais peut distraire. Et il ne s'active que si et seulement si c'est le mâle qui provoque un écoulement de sang pour créer les volatiles. Si un ennemi lambda le blesse, le sang qui s'écoule est perdu à jamais, le canin ne pourra pas en extraire des corbeaux.
De plus, Lord Svenus ne peut faire apparaître qu'un total de vingt corbeaux. C'est déjà pas mal mais ça représente une faible quantité de sang. La raison est assez simple. Hors-mis d'offrir de son sang pour en créer un, il doit apporter un souvenir. Un corbeau est donc du sang et un souvenir du mâle. Malheureusement pour lui, il ne peut choisir le souvenir qui formera le volatile. Cela pose problème pour ces raisons :
- plus la quantité de sang donnée au corbeau est importante, plus le souvenir sera aussi important et nécessaire à l'existence de sa personnalité ;
- plus il créait de corbeaux, plus il disperse ses souvenirs d'où la limite de vingt corbeau. Au delà, il peut perdre la mémoire, comment utiliser son don, etc.

Quand un corbeau revient à lui, Lord Svenus retrouve du sang, mais aussi le souvenir donné à la formation de l'oiseau. Cela le sonne un peu si bien qu'il se retrouve généralement à découvert pendant quelques minutes. De plus, cela lui pose problème cette perte de souvenirs ... Pourquoi ? Imaginez qu'une personne que vous connaissez vienne vous voir ... Le problème ? Le souvenir se retrouve dans un corbeau donc, vous vous retrouvez amnésique face à cette personne. C'est ce qui arrive et malgré ses grands airs, cela chiffonne le mâle car il oublie parfois de bons amis, ne se souvenant non des bons moments, mais des disputes, ce qui aide pas pour réparer une relation.

Compétences

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Lord Svenus étant solitaire, il fut davantage solliciter à améliorer son corps, son esprit pour survivre. Il n'a besoin de personne, il sait se débrouiller. Cependant, il n'est pas un super loup, il n'est pas immortel, ni capable de tuer sans égratignures un ours, ni de chasser avec la faciliter des rapaces qui fondent sur leurs proies. Non, loin de là.

Compétence de combat :

C'est son quotidien, avec la chasse. Il a développé ses muscles pour le combat et en fait son domaine de prédilection. Sur ses puissantes pattes, il est capable de rester sur place, de n'être plaquer au sol même par un plus grand que lui (chose assez rare). Pour beaucoup, ses pattes sont leurs pires ennemies. Robustes, capable de décocher des coups vifs, elles attirent le regard des combattants ennemis. Hélas pour eux, les pattes ne sont pas les seules à constituer sa force combative. En effet, sa large gueule garnie de bons crocs qu'il veille à garder aiguiser, est là pour rappeler qu'il n'y a pas que ses membres qui peuvent blesser. Ses morsures savent se refaire sentir tandis que les griffes s'enfoncent autre part. Baisser sa vigilance sur uniquement ses pattes, est souvent passible de Mort. Oui, de Mort. Il profite de cela pour attaquer avec sa gueule et faire un combo avec ses griffes. Sombre attaque qui est souvent efficace, surtout qu'il ne vise pas partout pour mordre. Le cou est l'endroit parfait pour chiper au sang, vous ne trouvez pas ?
C'est un attaquant. Au niveau défense, il n'est pas très bon. Lord Svenus a tendance à réfléchir davantage à des actions qu'à des défensives, si bien qu'il se retrouve souvent exposé à l'ennemi (surtout s'il a affaire à un groupe), de manière complètement idiote. C'est dans ses instants qu'il admire son pouvoir qui lui sauve souvent la mise. Pour ce touche à l'esquive, il n'est très bon non plus. Il arrive à prévoir les mouvements de ses adversaires, mais il a du mal à se mouvoir pour esquiver un coup. La raison ? Un premier coup n'en cache-t-il pas un autre ? La preuve, c'est son attaque préférée ... C'est exactement la même chose. Il arrive à prévoir le coup de l'adversaire mais ce dernier peut enchaîner avec un second coup qui ne serait permis que si Lord Svenus esquive. Trop de réflexion ? C'est le cas et c'est ce qui le met parfait en mauvaise posture.

Compétence de chasse :

Imperturbable chasseur, il guette dans les fourrés ses proies. Pour nombreux de chasseurs, ils attendent et sautent rapidement. Pour lui, non, il ne faut pas faire cela. Il guette sa proie, des minutes, des heures. Il ignore la faim, son estomac étant habitué à jeûner. Il suit les moindres pas de sa future victime, camouflant ses bruits de pas, son odeur. Comment fait-il ? Il utilise tout simplement les corbeaux qui le suivent, belle source de distraction.
Après cette longue étape de torture visuelle pour la proie qui ne voit un quelconque adversaire, les muscles du loup se bande et avec une rapidité déconcertante, il fond vers sa proie. Il ne la torture pas, l'achevant en lui tranchant la jugulaire. Il aime voir les autres souffrir, et c'est pour cela qu'il guette sa proie, imaginant les pires scènes possibles de tortures uniquement dans son esprit. Il respecte la nourriture, alors, autant ne lui faire un réel mal et peur dans son esprit. Son corps doit être détendu, et incapable d'avoir ressenti la peur et l'imminence de la Mort.
Lord Svenus n'aime pas être dérangé quand il chasse, mais quand c'est le cas, ou qu'on lui vole sa proie, il attaque l'impertinent être qui a osé.

- La pèche : Contrairement à la chasse, le mâle n'apprécie pas cette activité. Il faut autant attendre et être vif, mais pour une raison inconnue, il n'arrive pas à pécher, ou très peu de poissons qui ne rassasient pas son estomac ...

Compétence de soins :

Même si son don influence beaucoup cette compétence, elle en demeure pas moins importante à ses yeux. En effet, il n'utilise pas ses corbeaux à gogo. Il sait utiliser des plantes pour faire un baume. Il sait panser ses blessures. Bref, un vrai petit infirmier ambulant ! De plus, il connait de nombreux remèdes contre maux d'estomac, céphalées, etc. Il peut être amené à aider un être en sale état, canin ou autre animal, mais si c'est le cas d'un autre canin, il demande toujours une compensation. S'il en obtient pas, gare à ce dernier, il risque la haine du mâle.

Compétence espionnage et d'assassinat :

Discret, il est capable de se dissimuler dans les ténèbres du jour comme de la nuit, disparaître aux yeux de tous ... Il s'approche ainsi des têtes de clans, des autres canins qui l'intéressent. Il peut récolter un nombre incroyable d'informations mais pour en faire quoi ? Les vendre tout bonnement aux autres clans, à d'autres ennemis potentiels. Il ne faut pas oublier que Lord Svenus est une personne malsaine. Se salir les pattes fait parti de son quotidien et si les clans ne veulent sacrifier un de leurs espions, Monsieur est prêt à offrir ses services. En plus de récolter des informations, il sait tuer sans laisser de traces. Traîner une carcasse ensanglantée, loin des regards curieux, il sait le faire. Il est capable des pires abominations en ce monde, et cela lui plait. Donc, chers canins, têtes d'un clan à l'oméga en passant par les Solitaires ou LibreLunes, Lord Svenus est prêt à torturer et abattre pour vous, à condition que vous lui offrez quelque chose qu'il juge de même valeur que ce que vous demandez.

Compétence de surveillance :

... Ne lui demandez pas de garder vos petits, de garder une parcelle de repas, ou autre. Non, ne jamais faire ça. Le mâle n'est pas très doué pour cela, pour vous dire, ça le broute bien de devoir surveiller les biens d'un autre. Si c'était les siens, il serait excellent, mais ceux des autres, il s'en fiche royalement. Surtout que les enfants il les déteste, donc il n'hésitera pas à tourner la tête ailleurs et les laisser se faire la malle pour qu'ils disparaissent à jamais ! Bref, à éviter de lui demander un tel service si vous voulez être sûr de retrouver ce que vous désirez lui confier.

Histoire

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Histoire qui peut choquer, s'abstenir pour les âmes sensibles (au niveau sexuel, violence, etc).
1753 La coque du bateau se soulevait, craquelait tandis que les vagues la mordaient. Impitoyable, la Mer se soulevait avec les vents marins, remplissant les voiles rentrées du navire. Les cordages étaient tirés au maximum, ils craquaient et certains cédant, venait taper l'air dans un bruit sec. Des silhouettes voutées se déplaçaient sur le pont, vêtu d'une cape. Ils essayaient d'attraper les cordages qui volaient, ils en attrapaient d'autres, les tirant et resserrant leurs emprises sur l'équipement du navire qui se cambrait tel un cheval affolé. Les vagues roulaient, balayant les ponts comme des sirènes cherchant à attraper les malheureux pour les noyer dans leur royaume aqueux. La tempête forçait le navire à aller à droite, puis à gauche, dans un ballonnement continu. Un homme se dressait, Il aboyait des ordres que le vent lui même ne semblait pouvoir faire taire. Ses longs cheveux ébènes flottaient et le fouettaient dès que le souffle du vent marin changeaient de direction. Il se tenait à une rambarde entaillée par les nombreux assauts donnés dans la journée. Sa poigne de fer l'empêchait d'être balancé d'un point à un autre sur le pont. L'équipage l'écoutait, il semblait tout aussi à l'aise que leur capitaine l'était, comme si la tempête n'avait été rien de plus qu'un exercice.
Le temps passa emportant avec lui la tempête et la perte de deux matelots. L'équipage remettait en place les cordages tandis que les voiles étaient sorties, se gonflant avec le vent marin, encore assez fort après son apogée, pour pousser le navire vers la destination souhaitée. Le capitaine attrapa ses cheveux ébènes. Il les réunit et les cacha sous son épais chapeau tout aussi noir. Une jeune femme s'avança vers lui, souriante.
- Capitaine Phénix, tout ce que vous avez demandé a été réparé selon vos exigences. Nos butins ne se sont nullement fait la malle lors de la tempête.
- Parfait, dit-il, un sourire carnassier aux lèvres.
Il se dirigea vers sa cabine. Il poussa la porte et entra dans la pièce. Il lança un regard furtif aux quelques femmes, dénudées, accrochées par des chaines au bois de la coque. Il leur souriait tandis qu'elles s'affolaient à sa venue. Il s'avança vers ce qui semblait être un bureau. Il regarda les papiers en désordre, étalé au sol. Il se pencha et les ramassa. Il les amassa sur le bois brut du bureau et se retourna vers les demoiselles.
- Mes trophées ... Mes beautés ...
Il s'approcha de la première et il passa une main dans sa chevelure rousse. Douceur qui s'envola dans cet acte, il lui tira violemment les cheveux, la forçant à lever la tête. Il plaqua ses lèvres salées sur les siennes, l'embrassant sauvagement. Elle piailla et essaya de se débattre, mais les chaines la retenaient que trop bien au niveau des bras. Le capitaine la souleva, les chaines des pieds ayant plus de mou. Il la fit écarter les jambes et la força à les entremêler autour de sa taille tandis qu'il l'embrassait. La tempête l'avait plus qu'excité. Il le ferait ressentir à chacune de ces femmes, il les violerait toutes, aussi sauvagement que le vent avait frappé son navire. Il se laisserait aller en elles, insatiable pirate, adorateur des plaisirs de la chair.

Les mois passèrent depuis cette tempête ravageuse. Le capitaine Phénix jouait avec ses butins humains, les taquinant et assouvant ses besoins primaires ainsi qu'il aboyait les ordres, guidant son navire vers d'autres flots. Impitoyable, il était connu sur les Mers. Il était le phénix des eaux, cruel et insatiable, il attaquait maints bateaux pour en ravir les trésors et les femmes qui avaient le malheur de s'y trouver. Là où la Sirène de Feu passait, navire de ce pirate connu, elle ne laissait que des planches flottées sur les flots, des cadavres qui en subissaient le même sort avant d'être entraîné dans les profondeurs par les charognards de la mer.
Appuyé sur une des rambardes de bâbord, le pirate fixait l'horizon bleu. Il n'avait de destination précise, il ne savait qu'une chose : il devrait accoster un port. La nourriture se faisait rare dans les cales, il y avait beaucoup trop de butons humains ... Il devrait donc se séparer de certains de ses jouets, autant masculins que féminins. Cette pensée le fit se rembrunir et il lâcha un soupire. Il quitte la mer du regard pour le poser sur la jeune femme qui se trouvait à ses côtés. Elle était la seule femme de son équipage. Elle avait gardé sa féminité. Elle était respectée, toute aussi cruelle que les autres, tout aussi joueuse avec les biens amassés. Elle était la seule envers qui le Capitaine éprouvait une grande confiance.
- Milord ... Devenons-nous faire cap vers les côtes anglaises ? Nous dérivons vers cette immense île, et ...
Il la coupa en déposant un unique doigt sur les lèvres salées de la jeune femme.
- Ne m'appelles pas milord, Loreleï ...
Il passa une main dans ses cheveux à la couleur d'un magnifique champ de blé. Elle se laissait faire, appuyant sa joue contre la main de son capitaine. Ils se fixèrent un long moment puis, le second du capitaine apparu. Il les regarda un temps puis toussota pour se faire savoir présent.
- Phénix ... Nous avons un problème.
Ce dernier fit volte-face, coupant tout liant en cours avec la jeune femme. Il posa son regard ébène sur l'homme a la peau foncée. Il plissa les yeux, ses sourcils se fronçant.
- Une des butins a réussi à sortir de ses chaines. Elle s'est enfermée dans votre cabine avec un pistolet.
- Par l'enfer ! Qui est l'idiot qui n'a pas surveillé l'état des chaines ? Hmm ? Une idée, Barld ?
- Non, je ne sais pas. Mais dans l'immédiat, qu'importe, nous avons un tout autre problème.
- C'est vrai, allez y, Phénix, murmura Loreleï.
L'intéressé la regarda et hocha lentement la tête avant de suivre Barld. Ils descendirent les marches jusqu'au pont du navire. Ils se faufilèrent dans le couloir menant aux quartiers du capitaine. Ce dernier congédia son matelot. Il s'approcha de la porte et toqua, tout simplement. Il entendit un léger bruit, un gloussement de peur. Il se permit d'entrer. Il poussa la battant de la porte et pénétra dans la pièce. Il posa son regard sur la jeune femme rousse qui se dressait devant lui, à quelques pas, le pistolet braqué sur lui. Elle tremblait comme une feuille mais la résolution d'en finir briller dans ses yeux châtains.
- Allons, calmez vous, jeune femme.
- Butes le !! hurlèrent les femmes accrochées aux murs de la chambre.
Phénix leur lança un regard au coin. Il se fichait de leurs réactions.
- Je ne vous veux aucun mal.
- Vous ... Vous mentez ! Vous passez votre temps à nous violer !
Il haussa les épaules et s'approcha d'elle.
- Arrêtez vous sinon je tire !
- Et bien, tires mon ange. Mais si tu fais cela, je ne peux te promettre que mon équipage sera aussi clément que je ne l'ai été.
Il esquiva un sourire en lisant l'hésitation dans les yeux de la rebelle. Il se stoppa à un pas d'elle. L'arme à feu était braquée sur lui. Doucement, il lui attrapa la main et guida le canon de l'arme en direction de son coeur.
- Allez y, tirez.
Il lui disait cela tout en caressant ses mains tenant l'arme. La jeune femme ne savait quoi faire. Elle lança un regard au capitaine. Elle aurait pu le tuer, il lui en offrait la possibilité mais, elle lâcha l'arme qui alla taper violemment le sol. Phénix sourit et il la regarda.
- Vous ne souhaitez pas me voir mort ?
Il se retourna vers les autres femmes qui avaient retrouvé leur silence.
- Nous allons accoster les côtes anglaises, je vous rendrais votre liberté, mes anges.
- Tu mens, se tenta la rousse derrière lui.
- Non. J'ai pour habitude de garder un temps mes anges avant de les libérer. Je n'aimerai pas que vos ailes se salissent davantage !
- Mais personne ne voudra de nous ! Nous ne sommes plus rien ! Tu nous as tout pris ! Notre hymen, notre âme ! Nous ne sommes plus que des catins !
Le capitaine se retourna vers la jeune fille qui sanglotait. Avec douceur, il la prit dans ses bras, se faisant réconfortant.
- En effet, je suis un salaud de la pire espèce et je vous ai sali de ma malveillance.
Il caressa ses cheveux de feu.
- Mais je vous offre richesse et terre en Angleterre.
La jeune femme tressaillit et releva la tête vers l'homme qui se faisait autant passé pour leur bourreau que comme le bon samaritain.
- Je n'ai pas toujours été que pirate.
Il sourit et la relâcha. Il libéra les autres femmes qui se laissèrent choir au sol froid du bateau. Il leva la main une fois proche de la porte.
- Restez ici. Sortez et je ne retiendrais pas mes chiens de mer en rut.
Il ricana et sortit de la pièce.

1755 Les hurlements retentissaient. Les ponts des navires se remplissaient de cadavres. Des cris d'agonie emplissaient l'air, les souffles rauques des combattants détonnaient tandis que les armes blanches s'entrechoquaient, cachant le bruit d'une détonation d'un pistolet qui survenait quelque fois. La bataille faisait rage sur les flots, animés par les requins attirés par le sang qui teintait la mer. Phénix se dressait, blessé. Il combattait un autre pirate, c'était un combat épique. Il plantait son arme, son sabre dans ses victimes avec la rapidité et la précision d'un scorpion. Il inspirait la peur à ces pauvres pirates. Il les avait attaqué mais jamais il n'aura pensé que l'idée de mourir rendrait ces compères si braves et courageux ainsi qu'enclin à lui tenir tête. mais soit, il les tuerait tous.
Les cadavres s'entassaient puis, le combat s'acheva. Le capitaine Phénix avait triomphé. Il cria des ordres à ses hommes. Il pilla le bateau à l'abandon et il reprit la mer.
Phénix s'exila dans sa chambre. Il n'y avait plus aucunes femmes sur le navire. Plus aucune. Il les avait toutes libérées deux ans plus tôt, il avait juré fidélité à Loreleï depuis ce jour de libération, mais la pauvre n'était plus qu'un souvenir ... Elle avait été emportée par le boulet d'un canon. C'était un navire de l'armée française qui la lui avait prise. Fou de rage, le pirate sanguinaire errait sur les flots depuis lors, faisant que de brèves pauses sur terre. Il était désireux de retrouver ceux qui lui avaient volé sa dame. La vengeance le poussait à errer, à poursuivre sa quête. La haine animait son corps, si bien qu'il se retrouvait parfois dans des positions délicates, chose qui ne c'était jamais produit lorsqu'elle était à ses côtés.

Le temps passa, le navire dérivait puis enfin, le temps d'une pause était venue. Phénix fit accoster son navire sur les côtes françaises, au part de Le Havre. Il visita la ville, questionna des commerçants errants sur le bateau de flotte française. Il n'obtint que peu d'information. Alors qu'il s'apprêtait à repartir, un enfant lui amena un message de la part d'un riche commerçant. Fronçant les sourcils de plus en plus à la lecture de ce mot, Phénix abandonna cependant son équipage, confiant à Barld le soin de prendre le titre de capitaine. Il ne renonçait pas à la piraterie, il devait juste disparaître un certain temps ...

Caractère

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By Funkimina

Admin Messages : 42 Date d'inscription : 28/08/2015

Léonard
Âge : Jeune adolescent
Sexe : Mâle
Race : Loup
Appartenance : Estival
Statut : Indécis
Orientation sexuelle : Pansexuel

Personnalité

Sourire, tristesse. Deux entités qui ne font qu'un être en soit. Léonard n'y échappe pas. Les êtres profondément triste connaissent le sourire. Vrai ou faux, ils savent aussi en faire. C'est son cas. Son caractère est particulièrement complexe. Il ne se joue que sur un mot qui a tant de définition que beaucoup en ignorent la signification exacte. Bipolarité. Elle nous frappe tous plus ou moins. Mais parlons des véritables malades. Le jeune loup connaît alors les phases de la maladie. Celle de plaisir, d'excitation que nous retiendrons sous le nom de manie. Et en parallèle, celle de la dépression.

- Phase de Manie :
Elle est existante mais particulièrement rare chez Léonard. Lorsqu'il entre dans cette période, il devient excité comme un puceron. Un sourire digne des plus joueurs louveteaux, une confiance aussi grande que celle des dominants du monde. Il n'aime pas être rabaissé mais il ne deviendra pas non plus un mâle imposant. Il affirme ses avis mais s'il se fait écraser par plus fort, il se taira. Le jeune estival possède une énergie débordante. Il sera toujours avenant, prêt pour une chasse, prêt à aider les Veilleurs. Tel un enfant, il est incapable de rester concentrer trop longtemps. Il est un véritable ingénieur, les idées fuseront avec une telle rapidité dans son esprit que lorsqu'il essaie de les exposer, elles n'auront ni queue ni tête. Il devient alors une personne attachante vers qui les troupes iront naturellement. De plus, Léonard se découvre un appétit d'ogre. Il veut manger encore et encore, si bien qu'il peut devenir un loup en surpoids.
Malheureusement, cette phase n'est pas éternelle …

- Phase dépressive :
Beaucoup plus présente dans son existence, elle est ce qui l'a forgé. Malgré son arrivée sur FS où il était en phase de manie, le Clan estival n'a pas tardé à découvrir la maladie du jeune loup. Plus de sourire, des déplacements lents, des réflexes presque inexistants, Léonard se traîne sur les terres de sa meute dans de telles conditions. Des cernes sous les yeux, une fatigue incessante, il se met à souffrir de l'insomnie. Lorsqu'il parvient à trouver le sommeil, il ne danse qu'avec les cauchemars. En soit, la vie du malade devient le plus grand de ses cauchemars. La faim ne le tyrannise plus. Il se met à maigrir, perdant encore et encore, se retrouvant parfois avec la peau sur les os, dans une anorexie maladive. L'esprit de Léonard se vide pour ne laisser place qu'à un imaginaire paranoïaque. Lors de ses prises de paroles, il se met à déblatérer des excuses, à culpabiliser, et à laisser son langage partir dans l'auto-dérision.
Léonard peut se montrer violent, non envers les autres, mais envers lui-même. En effet, face à sa pensée de lui-même, il peut être pris d'une frénésie à s'infliger du mal. Cela est identifiable pour l'unique raison qu'il se scarifie alors les pattes avants.

Cependant, il faut savoir que Léonard peut avoir de petits sourires lorsqu'il est en phase de dépression. Il suffit de connaître sa passion pour la danse. Il n'en parle que très peu, seuls ses parents adoptifs et ses frère et sœur adoptifs semblent en avoir connaissance. Il a un véritable don. Qu'il soit alors grassouillet, qu'il soit alors anorexique, la beauté dans laquelle il effectuera des pas de danse, la manière dont il tournera sur lui-même, personne n'en sera insensible. Notamment lorsqu'il exécute un tel spectacle avec pour guide la voix d'Axl, son frère.

Particularité :
Léonard possède un langage particulier. Il peut sortir des mots dans une langue étrangère mais il ne sera vous dire d'où provient cette dernière. Il est amnésique après tout. Mais ce qui peut perturber le plus, c'est qu'il s'exprime d'une voix rauque, cassante. Difficile d'imaginer le jeune loup dépressif avec une telle voix, puissante qui pourrait faire s'agenouiller bien des peuples à ses pattes.
De plus, il prononce certaines lettres plus que d'autres. C'est le cas des « s » qu'il siffle comme un serpent le ferait. Il en va de même pour les « f ».

Apparence

Un pelage aussi sombre qu'une nuit dénudée d'étoiles constitue la couleur dominante de ce cher enfant. Des membres portant l'extrême coloris, le blanc, sauf son arrière droit. Un visage sombre avec un sublime marquage entourant ses yeux et descendant, comme si la trajectoire des larmes avait teinté ce chemin immaculé. Des cheveux un peu disposés comme le vent le souhaite. Tantôt blanchis, tantôt noircis, ils sont d'une douceur et d'une beauté qui feront envier les dames coquettes et les messieurs qui se pensent magnifiques. Léonard peut faire de l'ombre à ces sieurs par son apparence des plus normales mais des plus belles. De plus, ce regard rosé, toujours triste, rend le tombeur incompris des plus attirants et mystérieux. Accompagné de la brillance de ses bijoux, le jeune adolescent ne passe pas autant inaperçu qu'il le souhaiterait.

Quand à sa corpulence ... Elle est assez complexe à déterminer. Il n'est ni costaud ni frêle. Son poids ? Cela dépend énormément des périodes. En effet, s'il est dans la phase de manie de sa maladie, il prendra du poids. Il pourra alors être un petit peu rondouillard, grassouillet. Au contraire, quand il est dans la phase dominante de sa maladie, celle de dépression, il serait l'opposé. Il arborera un corps svelte qui finira par aller vers l'anorexie. Selon la durée de cette période, il pourra aller dans l'extrême, soit, un corps à l'apparence squelettique.

Histoire

« Léo … nard . Léo … nard … !! »

Il faisait noir. Les ténèbres enveloppaient tout. Les horizons n'étaient que pénombres. Et lui, pauvre enfant était là. Il ne savait dans quelle position il était. Il ne savait où il était. C'était le néant dans son esprit. Il n'arrivait à aligner la moindre penser. Tout semblait avoir déserté de son conscient, de son inconscient. Il était là, c'était la seule donnée que son cerveau daignait lui donner.

« Léo … nard . Léo … nard … !! »

C'était une voix rauque. Elle n'arrêtait pas de crier ce nom près de lui. Qui était ce Léonard ? Il ne savait pas mais il aurait voulu souhaiter que ce son se taise, que ces syllabes s'effacent de son ouïe. S'il avait pu, il aurait soupiré. S'il avait pu, il serait parti, loin très loin. Mais où que son regard se posait, il n'y avait que du noir. Le ciel ? S'il avait existé était sombre. La surface de la terre ? Si elle avait vu le jour, elle n'était plus qu'une mer noire. Un frisson réprimanda le petit être. Avait-il froid ? Non, il ne ressentait rien. Ni chaleur, ni froideur.

« Léo … nard . Léo … nard … !! »

Silence ... Tais toi ... Je t'en prie ... Tais toi ... Un frisson le parcouru de nouveau. La voix devint plus insistante, entêtante. S'il avait pu, il aurait attaqué mais ce n'était le cas. Pendant que son esprit se remplissait de l'envie d'égorger cette maudite voix, les ténèbres tombèrent. Elles se dispersèrent, laissant la lumière pénétrer dans ce monde noir. Il vit alors le ciel, bleu et parsemé de nuages. Il était magnifique. Le petit être bougea sa tête et il vit enfin la provenance de la voix. Un mâle était là, prêt de lui. Un loup au pelage gris. Ses yeux rouges luisaient tandis que l'inquiétude dansait dans ses pupilles.

« Léonard ... Léonard … !! »

Le petit être voulut l'attaquer pour lui faire comprendre que le silence était préférable mais il ne le put. Une ombre chancela derrière le loup gris. Spectre souriant, il fondit vers sa proie. Un couinement retentit. Des grognements l'accompagnèrent. Du peu de son champ de vision, il put les voir. Le mâle gris était à terre. Il donnait des coups de griffes à l'ectoplasme qui riait encore et encore. Le combat fit rage. Le loup aux yeux écarlates parvint à repousser son adversaire. Ce fut rude. Ce qui durait des secondes parurent des heures pour le spectateur. Puis, le soldat gris s'effondra. Une silhouette pâle s'approcha de lui en hurlant.

« Asta ... »

Puis le silence retomba. Le spectateur cligna des yeux et quand il les rouvrit, le spectre était là, souriant au-dessus de lui. Le voile noir s'abattit de nouveau sur sa conscience. Son esprit se vidait de nouveau. Les ténèbres dansaient dans ce vide conscient.

Un frisson parcourut l’inconscient. Doucement, ce dernier s'extirpa de son sommeil. Il regarda l'étendue blanche autour de lui. Où était-il ? Il l'ignorait. Il ne souvenait que du néant. Sa tête le faisait souffrir. Il frissonna et comme poussé par un instinct inconnu, il se mit en marche. La neige le mordait. Son pelage était trop fin pour lui permettre de survivre dans un tel environnement. Le canin priait de trouver un refuge ou un climat plus clément vers là où il allait.
Il avançait depuis des heures. La faim le tenaillait. Il était perdu dans l'immensité de ce désert froid. Il se voyait déjà perdre la vie parmi la blancheur de l'endroit. Il frissonna et il s'activa davantage. Le vent se levait, la tempête était proche. Pris d'un élan de fuite et de peur face aux cris des vents au loin, le perdu se mit à courir. Il trébuchait, il se rattrapait de justesse d'une chute ... Il filait vers là où sa conscience le menait.

Il parvint à traverser de nombreuses terres malgré son appétit glouton. Il n'osait chasser, ignorant les moeurs des autochtones de ces territoires. Il avait pu en apercevoir quelques uns. Il avait pu tomber sur des solitaires peu enclin à l'aider. Seul un l'avait retenu, lui indiquant une direction qu'il suivait alors. L'étranger était bizarre. Il ne ressemblait entièrement à un loup mais l'inconnu de ce monde n'aurait pu dire si cela était normal dans cet endroit qu'il ne connaissait pas.
Un doux fumet embauma l'air. Le canin se stoppa et renifla le sol, puis l'air. Il ignorait quel animal partait ce parfum, mais il le suivit. Son ventre grognait comme en réponse à cette odeur. Prenant la position du chasseur, il s'avança très lentement dans les fourrés. Il vit le bel animal. Elancé, magnifique et arborant des bois telle une couronne d'un roi. Le voyageur ne connaissait la bête, mais, il en ferait son repas. S'approchant davantage, il fut assez près pour lui bondir dessus. Ses muscles se bandèrent tel un arc et le voilà qui filait dans les airs telle une flèche. Il atterrit alors sur la croupe de l'animal qui se cambra. La bataille faisait rage. Le mâle se prit des coups de cornes mais d'un coup, sa proie se rigidifia puis tomba au sol, inerte. Il n'avait donné le coup de grâce ! Il posa son regard teinté de rose sur l'inconnu qui le fixait. C'était un roux au pelage magnifique. Ce dernier haussa un sourcil et entama la conversation.

« Un solitaire qui vole les proies des estivaux ... Intéressant mon cher ami.

Il souriait tandis qu'il posait une patte sur l'encolure de l'animal au sol.

- Mais voyez vous, ce cerf est la propriété de mon clan. Enfin, actuellement, il est ma propriété.

Le voyageur était ébloui face à canin qui lui parlait sans qu'aucun mot ne rentrent dans son esprit vierge.

- Que diable fais tu ici ?
- Je ... Je suis confus.
- Face à ma beauté ? Je fais toujours cet effet là la première fois. Parlons plutôt de toi. Ta technique de chasse n'est pas au point. Tes pas sont lourds et tu te déplaces comme un cochon sauvage.
- Pardon.
- Quel est ton nom, petit ?

Un silence se fit, puis le rêve avec le spectre lui revint en tête.

- Léonard. Je me nomme Léonard ...
- Que fait un enfant sur les terres estivales ?
- Je ... Je ne sais pas ... J'ai marché, couru dans les plaines planches puis ... Puis je suis arrivé ici. J'avais faim et ...

Il lança un regard au cerf.

- Je suis désolé ...
- Es tu seul ?
- Oui.
- Suis moi. »

Le beau mâle attrapa le cervidé et le traînait tandis que le jeune loup le suivait.

A suivre.

Pouvoirs

Le squelette damné

Léonard ... Ce pauvre petit à l'apparence bien sombre a hérité d'un sombre don. Faire pousser des fleurs ? Des tempêtes de feuilles ? Non, non, rien d'aussi beau. Lire dans les pensées ? découvrir des souvenirs par simples contacts ? Rien de tel non plus. Se transformer en monstre ? Engendrer des cauchemars ? Non plus. Oublions la facette des jolis dons, oublions l'idée d'un don "classe", mais partons dans les sombres pouvoirs. Il ne contrôlera pas les ténèbres, loin de là. Un indice ? Connaissez vous le glauque ? Oubliez la couleur, prenons l'approche familière de ce mot. Un don sinistre et ragoutant. Vous ne voyez toujours bien ? Parlons en donc. Léonard est un pauvre canin qui n'a pas la chance à ses côtés. Il tombe souvent malade mais nulles herbes ne peuvent le soigner, nuls câlins, rien de courant ne le peut. Comment fait-il ? Est-il destiné à mourir dès son plus jeune âge ? La Mort en a décidé autrement et comme voulant se jouer de ses tourments, elle lui proposa une solution : se dévorer pour se guérir. Oui, vous lisez bien. Dès que la maladie le frappe, Léonard doit se manger une partie de son corps. Généralement, il se scarifie et boit son sang, utilisant son pouvoir ainsi. Mais plus la maladie est importante, grave, plus il devra sacrifier une part de lui sauf s'il veut connaître une longue agonie vers la Mort. De plus, il faut savoir qu'il a été marqué par la Dame de l'Au-Delà. Dès que son don s'active, un sombre marquage, un squelette apparaît dans ses poils. Quant aux blessures qu'il s'inflige lui-même, pour une raison qui lui est inconnue, elles se guériront normalement. Il pourra boire de son sang mais, elles n'en guériront pas pour autant. Et dans un combat ? C'est exactement la même chose. A cause de son don, chaque blessure, chaque égratignure peut entraîner une infection, voire la gangrène. Dans ces cas là, il boit de nouveau son sang. Mais lorsqu'il se fait toucher plus gravement, comme une amputation, il devra dévorer son membre séparé de lui. Ce dernier repoussera alors.

Pour faire simple, Léonard boit son sang pour guérir des maladies et se soigner, dévorer de sa chair pour les maladies plus graves et dévorer son membre si amputation. Un pouvoir pratique ? Non. ce don est le symbole même de la dépression du mâle. Se voir se dévorer, boire son sang ... La peur d'être vue, la peur d'être un monstre, la peur d'être considéré comme un monstre ... De plus, un simple rhume peut vous être fatal si vous n'avez pas le courage de boire de votre sang après vous êtres scarifier. Est ce un beau pouvoir ?

Le Léviathan

Se dévorer encore et encore … Boire de son sang pour vivre. C'est un calvaire mais, n'oublions pas qu'il a un second don. Aussi sombre ? Aussi épouvantable ? Cela dépend de quel côté vous êtes. Oui, le côté est important. Pour Léonard, ce don est un don divin comparé à son précédent mais pour ses ennemis, c'est l'inverse. Contrôler les pensées ? Tortures mentales ? Oublions les dons psychologiques mais gardons un mot déjà dit … Torture. Oui, ce simple mot pourrait résumer son don mais, penchons nous vers les détails. Le canin n'est pas un grand combattant, pour ne pas dire qu'il n'aime pas cela. Mais lorsqu'il s'y met, par rage ou pour protéger un proche, ce pouvoir s'active sans qu'il ne puisse le contrôler. Des rires sur plusieurs sonorités, une aura de dépression devenant sinistre, un regard fou … Le blanc de ses yeux devient noir ébène et le voilà devant vous. Léonard ou plutôt, le Léviathan. Connaissez vous cette bête marine ? Hmm, mais je ne parle pas d'elle mais du démon écailleux qui fut mis par beaucoup au simple grade de « monstre ». Et non, le Léviathan est bel et bien un démon et en plus, l'un des plus puissants, mais, abrégeons cela. Un marquage squelettique de poisson apparaîtra sur le corps du fou damné. Une odeur de poisson emplira l'air et la danse commencera alors. Riant, s'amusant, le mâle combattra son adversaire. Hélas pour ce dernier, s'il ne l'achève pas vite, la température de la bataille alimentera le jeune loup et alors, le véritable monstre apparaîtra. Dans ses râles de douleurs et dans ses rires, Léonard verra sa chair déchirée au niveau de son olécrane droit (partie de l'ulna formant le coude) et une membrane en sortira dans un joli tourbillon de sang. Elle ne sera pas solide. Elle rappellera seulement un voile, un drapé qui dansera dans les mouvements du combat. Magnifique danse, elle n'en sera que des plus morbides. Osez toucher ce morceau voletant, osez simplement y poser le bout d'une griffe … Oui, osez et la douleur vous frappera. Lente, brûlante, Elle se répandra sur votre membre touché. Elle ? Qui est ce ? La pourriture, la putréfaction.
Oui, vous lisez bien. Cette membrane répond que pourriture autour d'elle. L'air empeste à sa venue, et le sol lui-même s'incline à son contact. La Mort se trouve dans cette partie magnifique du petit alors, faites attention … Selon la durée du contact, la pourriture se répandra dans les poils, dans la peau, la chair. Si ce n'est qu'un léger contact, vous sentirez la douleur mais, rien de bien grave.

Mais, parce que sinon ce n'est pas drôle, Léonard peut aussi en subir de grandes conséquences et là, même en se dévorant, il ne régénéra pas les parties détruites par la membrane (il n'en mourra pas, par contre, il vivra à jamais avec la douleur provoquée par la putréfaction). De plus, son don ne peut s'activer que lorsque la saison est chaude, donc l'été. Il ignore pourquoi. La chaleur de cette période semble être propice à cette membrane pour sortir.
Et entre nous, je vais vous dire la raison. Léonard l'ignore encore mais il la découvrira un jour ou l'autre. La membrane, cet appendice flasque, ne supporte pas le froid d'où l'impossibilité de la faire apparaître en Hiver. Pour ce ne l'ayant pas encore compris, malgré l'été, un hivernal pourra alors empêcher sa sortie rien qu'en provoquant une légère vague de froid. Quant aux printaniers, il ne semble pas avoir l'avantage sur elle mais les automnaux, si. A condition qu'ils maîtrisent l'humidité.

T'as un nom toi ? Lucian
Ou peut-être un PUF ? Funkimina, Lucian
Âge : 19 ans
Comment nous as-tu trouvé ? Grâce à un lutin.
Tu te plais ici ? Sans doute.
Autre(s) : Bonjour à la dépression.

Codes : Validés par Woody !

By Funkimina

Admin Messages : 42 Date d'inscription : 28/08/2015

Lu Shan &

Citation en une ligne

PRÉNOM ▬ Lu Shan
PRONONCIATION ▬ Lu - Sha-nne
SURNOM ▬ Lu - Shan-Chan - Lulu - Shan
ÂGE ▬ Jeune adulte
SEXE ▬ Mâle
CLAN ▬ Hiver
RANG ▬ A voir
ORIENTATION SEXUELLE ▬ Hétérosexuel

Son Tempérament

Particulièrement souriant, Lu Shan est quelque peu l'opposé de ses parents. Ce n'est ni un faux sourire comme son père encrait sur son visage, ni celui forcé de sa mère tueuse ; seulement une franchise de sa véritable joie. Le jeune mâle est quelque peu attirant, charismatique. Il est quasiment toujours calme, empreint d'une patience qui en étonne plus d'un. Il peut répéter mille et une fois la même chose, cela ne le dérange pas. De plus, cette patience a toute épreuve, lui a permis d'avoir une certaine notoriété parmi les hivernaux.
Malgré qu'elle soit devenue légendaire chez Lu Shan, cette patience peut se briser. Il n'est pas insensible, dépourvu du moindre énervement, ce serait trop beau. Certes, obtenir un tel état de sa part est particulièrement difficile et long, mais il est présent. Il n'existe pas chez le loup un état léger d'irritation ... S'il "explose", il le fait jusqu'au bout. Il se met dans une colère noire pouvant effrayer par un tempérament devenant agressif. Lorsque cela arrive, l'hivernal prend ses distances, s'isolant des autres pour ne blesser personne. Par attaques physiques mais généralement par attaques psychologiques ... Maniant bien les mots, se frotter à lui alors qu'il est dans cet état, peut coûter cher. En effet, Lu Shan dégainera les mots, devenant cassants, crus, pouvant emmener l'adversaire très loin dans la baisse de son estime de soi.

Lu Shan est aussi un grand justicier. Non, il ne se prend pas pour un super héros. Il juge en pesant les pour et les contres, prenant des décisions mûrement réfléchies. Il n'agit guère dans la hâte, même lorsque les minutes ou les secondes sont comptées. Il prend le temps de mettre son esprit à nu, de clarifier ses pensées avant de les exprimer par des actions. Il ne répond jamais directement, il prend toujours soin d'analyser ce qu'on lui demande pour être le plus clair possible dans sa réponse. Il n'aime pas les incompréhensions qu'il juge comme une perte de temps, d'où l'attente pour avoir une réponse sans incompréhension envisageables. Mais malheureusement, il n'arrive pas toujours à bien se faire comprendre.
Loyal, il voue en son clan une loyauté sans la moindre faille. Il n'ira pas jusqu'à dire que l'Hiver n'est jamais en tord, ce serait du déni, mais, il le suivra. En effet, même si son clan s'en va à la guerre alors qu'elle pourrait être éviter, il ne désertera pas. Il se battra après avoir essayer de l'annuler.

Mais ne vous fiez pas qu'à ses vertus. Lu Shan peut se montrer brutal. Ses paroles peuvent parfois être cassantes, douloureuses. Il ne mâche pas ses mots et dit avec honnêteté ce qu'il pense. Il ne ment ainsi quasiment jamais. De plus, il aime particulièrement les farces ... Ce ne sont que de petites, mais, elles font parties de sa personnalité, et donc, il ne faut pas les oublier.
Autre chose à savoir, Lu Shan adore raconter des histoires. Non celles que nous utilisons pour mentir et nous défaire d'une situation embarrassante, mais celles que l'on se raconte pour rire et rêver. Il a le sens des mots et un soir, il peut convier les jeunes loups pour leurs conter des aventures imaginaires. Il a une grande inspiration, favorisant un langage simple pour les louveteaux.

Hors mis tout cela, l'hivernal adore les oiseaux ... Il peut en parler en long et en travers, sortir des espèces volatiles avec une facilité déconcertante. Si bien que ça n'étonne personne qu'il est un oiseau en compagnon. C'est une gallinacée, une poule domestique, Gong Ji la Javanaise.

Sa morphologie

Particulièrement grand, il a un corps svelte. Lu Shan n'est ni trop fragile, ni trop fort. Il est en soit dans la moyenne musculaire. Il ne possède pas une force que possède certains membres de famille mais, il sait se battre autrement. Particulièrement rapide par sa silhouette fine et peu graisseuse, il peut retourner une situation à son avantage. Certains loups auront mal rien qu'à le regarder ... La raison ? Il est particulièrement souple, si bien qu'il arrive à se mettre dans des positions qui auront déjà fait hurler de douleur la majorité des autres canins.
Lu Shan possède une chevelure héritée de son père. Imposante, longue et bien entendue à la couleur améthyste, elle trône fièrement sur la tête du canin, descendant en une magnifique queue de cheval lâche, faite grâce à une boule d'or. Pour continuer sur le violet qui imprègne le mâle, on retrouve de très longs poils de cette couleur aux niveaux des coudes et de l'arrière train. Certaines mèches et poils ne sont pas de cette teinte, se préférant à prendre une couleur plus claire, du rose.
Quant à son regard, il possède la particularité des yeux vairons. Son iris droit rappelle le regard bleu glacé de sa mère, et celui à gauche, l'ardeur améthyste de son père.
Au niveau du pelage, Lu Shan tourne avec deux couleurs majeures. La première est le beige familiale. Il s'étend de son visage à sa queue, colorant les poils de cou et ceux du-dessous de son ventre. Néanmoins, on retrouve cette teinte sur ses membres, côtoyant plus intimement l'autre couleur majeur. C'est un marron relativement foncé, qui recouvre son dos et une grande partie de son cou, l'extérieur de ses cuisses et sa queue. En plus de ces majorités colorimétriques, un magnifique blanc vient éclaircir le marron, venant rappeler son appartenance hivernal pour ceux qui en douteraient. Il prend l'apparence de tâches plus ou moins grandes.

Pour ce qui est des accessoires, Lu Shan possède deux étranges bracelets flottant à l'arrière de ses pattes postérieures. Ils sont d'un magnifique doré et rende le loup particulièrement mystique. Mais ce qui renforce le plus ce sentiment, sont les boules dorées. Elles sont au nombre de six, trois de chaque côté de son bassin. Elles flottent dans les airs. Elles ne sont pas un don. Elles ne peuvent pas lui servir pour attaquer, pour se défendre. Font-elles simplement jolies ? Non, elles sont capable de bouger. Mais comment ? Tout est lié à ses impulsions neuronales. Lorsque le mâle est heureux, elles gigotent de haut en bas, légèrement. Quant il est triste, elles tombent et se maintiennent en l'air à quelques centimètres au sol, rappelant l'image des boulets qu'avaient les prisonniers autrefois. Quant il est en colère, elles se resserrent et se touchent, formant un amas doré au niveau de son bassin. Bref, la moindre émotion peut se lire dans le mouvement de ces étranges sphères ... A vous de deviner ce qu'elles veulent dire en fonction de leur mouvement.
Pour finir, Lu Shan est revêtu d'un léger tissu d'un bleu pastel. Il le garde en souvenir de son père adoptif qui le portait comme un turban. Il s'en est habillé et en prend particulièrement soin.

Ses Souvenirs

"Je ne me souviens plus très bien de mon enfance ... Je ne me rappelles que de vagues souvenirs d'une journée. Il faisait incroyablement chaud. J'étais posé sur un banc de sable blanc. Il y en avait à perte de vue d'un côté et de l'autre, la mer venait le cacher de ses écumes et de ses vagues. Je n'étais pas seul. Un peu plus loin, je voyais une louve. Elle avait le pelage semblable à l'onyx, des cheveux d'un blanc immaculé. Elle était magnifique, et elle était ma mère. Elle me souriait tandis qu'elle attrapait des crabes, me les rapportant. J'imagine que je mangeais ensuite leurs chairs salées. Et puis, après, il y avait eu mon père. Il était arrivé depuis les bancs de sables infinis, tenant dans sa gueule un poisson. Il avait une expression froide. Je revois souvent son visage. Il était beige, mais le plus frappant était la cicatrice qui embrassait tout le côté droit de son visage. Elle était profondément ancrée, et sa couleur matte faisait ressortir l'oeil aveugle de mon père. De plus, je me souviens, il avait les cheveux incroyablement longs. Sur ce point, je l'ai copié.
C'est tout ce que je me souviens d'eux. Leurs voix ? Oubliées. Leurs odeurs ? Oubliées. Il y a peu, j'étais même incapable de vous dire si j'étais leur seul enfant.
Après cette journée, je n'ai eu d’événement particulièrement marquant. Je me suis retrouvé seul du jour au lendemain. Ma mère pleurait un soir et, le jour suivant, elle ne revint jamais me chercher dans notre tanière familiale. Je ne lui en ai jamais voulu. Je m'étais retrouvé seul, abandonné mais, elle devait avoir ses raisons me disais-je. J'étais sevré et ayant été surprotégé, je ne savais même pas comment chasser ! J'étais voué à la Mort. Je grognais dans cet abri devenu bien froid. J'aurais pu en sortir mais pour aller où ? Je pensais que mon père viendrait me chercher ... Il ne vint jamais. Mon véritable sauveur fut un vieux loup. Il avait entendu mes geints et après s'être battu avec moi, il avait réussi à me faire sortir de mon terrier. Il se nommait Prastorhy. Il était un chasseur âgé de l'Hiver. Il me ramena dans son clan et il m'éduqua.
J'appris de nombreuses choses, que ce fut au niveau linguistique qu'au niveau du combat. Mais, il me forgea pour la chasse. Il ne pouvait avoir d'enfants alors, j'étais devenu son fils. Ce fut lui qui me nomma Shan. Oui, tel était mon prénom de base. A l'adolescence, Prastorhy décéda ... Il était une victime de l'épidémie. Il avait essayé de me chasser du territoire de l'Hiver, pour éviter que je ne tombe malade. Il n'avait réussi. J'étais resté à ses côtés, veillant sur lui. J'avais vu son état se dégrader, je l'avais vu perdre la tête , sombre combo de la vieillesse et de la maladie. Lorsque son corps lâcha et que son âme s'en alla vers l'Au-Delà, je m'étais de nouveau retrouvé seul. Et puis, Il était venu. Alors que je pleurais sur la dépouille de mon père adoptif, de mon mentor, un estival m'avait trouvé.
Il me ressemblait. Il avait le pelage jouant dans les teintes du beige puis du noir. Il avait une chevelure imposante, améthyste. Et un regard qui portait les même teintes que ses cheveux. Il me fixait hautainement. Il avait lâché un "tss" bruyant. Je me demandais qui c'était et pourquoi un estival s'hasardait à traîner là où un fléau demeurait. Malgré mon manque de questions envers lui, il avait comme lu dans mes pensées. Il se nommait Ouranos, un jeune estival. Je m'étais présenté à mon tour. Puis, enfin, il m'expliqua bien des choses. Il avait entendu l'un de son clan parlé d'un hivernal lui ressemblant. Par curiosité, il était venu voir et il m'avait trouvé. Sans mâcher ses mots, il m'annonça qu'il était mon frère. J'étais un orphelin pris sous l'aile d'un hivernal et en ce jour funeste, l'estival m'avait annoncé une famille plus grande que je ne l'aurai pensé. Avant de poursuivre son histoire, il m'aida à enterrer mon père adoptif. Il fit le deuil avec moi avant de repartir. Je me sentais renaître et j'étais parti rejoindre les non-malades hivernaux en Automne.
Quelques jours plus tard, j'étais parti en terres inoccupés. Les falaises de Sérégon ... C'était la première fois que je m'y rendais mais, je n'y allais pas par curiosité. Mon ascension fut rapide et sur un rocher, en haut, je pus enfin revoir Ouranos. Il était là, me fixant. Je ne savais depuis combien de temps il m'attendait mais, ne l'ayant croisé, cela devait faire un peu plus d'une demi heure. Nous eûmes une conversation sur nos origines. Je découvrais qui était mes parents. Tayla, ma mère, était une tueuse estivale. Elle était portée disparue depuis un long moment déjà ... Quant à mon père, Lucian, il avait quitté l'Eté pour la voie de la solitude. Ils s'étaient aimés et malgré qu'ils se soient séparés par le départ de mon père de l'Eté, ils avaient toujours été amants. Ouranos était mon frère aîné. J'avais trois soeurs, Sonera, Mheistalë et Anemone qui vivait dans le corps d'Ouranos ... Encore aujourd'hui, je trouve ça étrange mais, le don de ce dernier expliqua bien des choses. Mais, ma famille était plus grande. J'avais deux autres frères, plus âgés que celui que je connaissais. L'aîné de tous, Fal'Chion vivait dans un autre monde. Il était même roi ... Comment ne pas l'envier ? Après, il y avait Ash'Naï, qui venait aussi d'un autre monde mais qui était venu sur FS pour retrouver notre père. Il était un automnal à l'époque. Puis, mon frères et mes soeurs en Eté. Après cette entrevue, nous nous vîmes de nombreuses fois, toujours au même endroit. J'appréciais mon frère puis un jour, je peux rencontrer les autres membres de ma famille. Ouranos avait fait venir nos soeurs, il avait même convié mon frère automnal. C'était la première grande réunion de famille. Je m'étais bien entendu avec Sonera. Mheistalë fut longue à m'accorder sa confiance. Quant à Ash'Naï ... Il était imposant mais avait un bon fond. Ce fut à lui que je fis le plus de farces. C'était assez drôle.

Puis un jour, nous nous sommes dis "adieux" sur ces terres de FS. Au même endroit, ma famille estivale m'annonçait son départ. Ouranos voulait partir à la recherche de nos parents, avec Anemone, et mes deux autres soeurs ne voulaient les laisser seuls. Ils s'en étaient donc allés, laissant derrière eux le passé de leur enfance. Je mentirai si je disais que je n'avais pas hésiter à les suivre. Je voulais découvrir qui était mes parents, mais, je ne pouvais abandonner l'Hiver ... J'étais à la fin de l'adolescence et prêt à aider mon clan à se redresser après l'épidémie qui me fut funeste mais aussi bénéfique. Quant à mon aîné sur FS, il avait disparu sans laisser la moindre trace. La vérité éclata que bien plus tard à son sujet.

J'ai continué ma petite vie, j'ai continué à me dévouer à mon clan. J'aidais du mieux que je pouvais, me forgeant ainsi une grande patience, qui était sans doute mon plus atout. Et enfin, je pus revoir Ash'Naï. Je chassais dans la forêt de brume. J'avais vu au loin une silhouette cornue. Un cerf fut ma première réflexion. Je n'arrivais à sentir l'odeur, j'étais enrhumé ... Mais, je me mis en quête de chasser l'animal. Je m'en étais approché comme tout bon chasseur le devait puis, j'ai bondi dessus. Ce fut après avoir traversé, dans mon saut, le voile blanc que je découvris la créature que je chassais. Je ne vais pas le cacher, c'était mon frère aîné et avant même que je puisse lui retomber dessus, il me chopa et me plaqua au sol. Mon souffle en fut coupé face à l'impact avec le sol. Ash'Naï comprit son erreur et me relâcha. Il me fit la morale mais, je ne l'écoutais pas. Il avait changé. Il me rappelait l'apparence des démons que me parlait Prastorhy. J'étais cependant heureux de le retrouver et je pus chasser avec lui un énorme cerf. Lors de notre repas, il m'expliqua ce qui lui était arrivé. Je pris connaissance de son amour pour une Automnale, Daphné, puis de son retour forcé dans l'autre monde. Mais, la fin de son récit m'arracha des larmes. Exène. Sa fiancé dans son monde, ma belle-soeur en soit, décédée, elle et les jumeaux qu'elle portait. Mon frère n'était plus qu'un spectre animé par la vengeance, perdu entre deux mondes. Je ne pouvais comprendre sa douleur, ne la connaissant pas. Je ne pouvais simplement qu'essayer de le réconforter avec des mots hasardeux. J'avais côtoyé la Mort par mon père adoptif mais, je ne pouvais savoir ce que c'était de perdre la femme qu'on aime et ses enfants.
Sur cette tristesse, Ash'Naï s'en alla, emmenant son aura ténébreuse et quémandeuse de vengeance. Ce fut la dernière fois que je le vis. Je priais et prie aujourd'hui encore, pour qu'il n'est pas connu la Mort.

Aujourd'hui, je me nomme Lu Shan. Pourquoi avoir rajouter "Lu" à mon prénom ? Je voulais faire honneur à mon père qui semble avoir marqué bien des esprits. Quant à ma mère, je réfléchis à comment je pourrais faire de même. Et pour cela, je prévois une expédition en Eté ... Mais ne le dites pas aux estivaux !
Je suis fidèle à l'Hiver qui m'a élevé. C'est ma seconde famille, la seule qui me reste sur ces terres. Et, j'ai aussi comme compagne une belle poule trouvée chez les printaniers, mais, ne leurs dites pas non plus !"

Ses Dons

Le souffle conteur.
Adorant raconter des mythes et légendes, Lu Shan en a hérité un don qui l'aide à les faire vivre à son public. Lorsque la fraîcheur est de mise à l'extérieur, notre expiration se matérialise en ce filet blanc lié à la condensation de cet acte. L'hivernal en a fait son pouvoir. Lorsqu'il conte une histoire, il lui suffit de souffler pour que ce filet blanc se meut comme il l'entend. C'est avec une très grande concentration qu'il peut modifier l'apparence de cette fumée blanche en une horde de loups miniatures qui jouent dans les airs, par exemple. Ainsi, il peut remplacer les mots de ses histoires en une fresque blanche venant de son souffle.
Ce pouvoir n'est nullement dangereux. Lu Shan veut s'en servir qu'importe les saisons, mais lorsqu'il fait chaud, la condensation de son souffle est quasiment inexistante et donc, peu de canins arrivent à y voir ses histoires ainsi conter. Ce qui force le mâle à les raconter au petit matin frais, ou quand la crépuscule tombe avec fraîcheur. En Hiver, son don est particulièrement puissant. Il peut alors conter entièrement une histoire et en grand format.
Niveau malus, ce don n'en possède que peu. Il ne demande que de la concentration, n'épuisant pas le loup.

Les flammes de glace.
Don au nom curieux, il le tient de son père. Lucian maniait le feu avec excellence en compagnie de Reron, si aucun de ses enfants n'en avaient un don réellement en rapport, nous le retrouvons aujourd'hui chez Lu Shan. Enfin, pas tout à fait. L'hivernal peut créer du feu par sa simple conscience. Il allume l'oxygène en quelque sorte, faisant augmenter sa concentration en un point et créant une étincelle pour l'enflammer. Lu Shan le contrôle et peut lancer des attaques de boules de feu de cette manière. Mais la principale particularité de son don, c'est que le feu ne brûle pas. Vous ne rêvez pas en lisant la phrase précédente. Aussi surprenant que ça puisse l'être, aucune chaleur n'en émane ... Mais à son contact, tout gèle. Un feu qui gèle ? C'est cela même. Une fleur qui se retrouve touchée par une de ces boules enflammées se voit devenir blanche, se faner et dépérir. Elle a subit un gel mortel. Quant aux organismes comme vous et moi, son feu brûle. N'avez vous jamais subi une brûlure par le froid ? Tout aussi désagréable qu'une brûlure par le vrai feu.
Lu Shan n'utilise que très peu ce don, préférant arrangé les conflits de manière diplomatique ou par le combat plutôt que par magie. De plus, les flammes de glace lui demandent une quantité d'énergie non négligeable. Il ne peut créer plus de trois boules (de diamètre 10 centimètres) d'un coup, sinon, il en meurt. S'il vient à utiliser son don, l'un des flammes créée s'en prendra automatiquement à lui.

Oui, là aussi

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Admin Messages : 42 Date d'inscription : 28/08/2015

Identité

Nom, Prénom : Nyre, autrefois Erynn de Lotia
Age : Adulte, 6 ans
Sexe : Femelle
Origine : Aragony
Appartenance : LibreLune
Statut : Solitaire et furet LL
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle

Personnalité

Nyre est incontestablement une dame. Aussi bien physiquement que dans les actions. Particulièrement coquette, elle aime passer des heures à faire sa toilette et à lustrer son pelage ou sa chevelure. Elle aime se faire des petits plaisirs comme se concevoir une belle couronne qui viendra orner ses cheveux argentés. Certains mâles iront lui parler pour la charmer, d'autres trouveront son comportement assez cucul la praline. Mais il ne faut guère s'arrêter à la première impression. La louve n'est guère cucul. Loin de là. Elle possède un fort caractère qui peut en désarçonner plus d'un. Elle déteste d'être prise pour une dame sans défense avec le lourd passé qu'elle traîne dans son ombre, bien qu'elle ne l'évoque jamais. Nullement pour les pensées macho, elle détruit souvent psychologiquement les mâles qui osent se montrer devant elle avec de telles pensées. Elle les méprise au plus haut point. Nyre est une dame qui ne s'entend guère avec la gente féminine coquette. Bien qu'elle le soit, elle est charbonnière et forgeronne, ce qui fait qu'elle côtoie la suie tant et si bien que son pelage est souvent noir. En plus de côtoyer les cendres, la LibreLune aime se rouler sur le sol. Elle le fait pour se détendre lorsqu'une émotion vive la prend. Il ne faut donc guère s'étonner que lors d'une discussion, elle se mette au sol et se roule dans la poussière, la boue, fourrés, etc. Sa coquetterie ne vient donc que de l'envie de revoir son beau pelage et non pour attirer les prétendants ou pour se faire belle. Elle se contre-fiche totalement des avis la concernant. L'insulter, lui casser du sucre sur le dos, cela ne lui fait ni chaud ni froid.

Nyre est une louve particulièrement solitaire. Elle demeure loin des autres LibreLunes, loin du Conseil. Non parce qu'elle ne les apprécie guère, mais parce qu'elle préfère la compagnie d'un bon feu. Elle revient parfois les voir, rapportant de bonnes informations venant de son activité. Malgré qu'elle aime la solitude, elle a créé un petit commerce où elle vend babioles taillées avec ses crocs (os, bois), ainsi que des bijoux et armes faites dans les métaux dans sa forge (voir pouvoir). Les loups qui viennent la voir ont la manie de délier leur langue, révélant de nombreuses choses à la louve. Elle sait écouter et placer ses phrases au bon moment, ce qui fait qu'ils en viennent à lui faire confiance inconsciemment. Et cela lui est très utile, lui permettant donc ce gain de renseignements.

Silencieuse face à son passé, elle ne fait confiance qu'à peu de gens. Elle ne se confie guère aux autres de la Guilde si bien qu'ils sont nombreux à ignorer qui elle est et d'où elle vient. Elle aime préserver ce secret ainsi que de faire la surprise aux jeunes recrus lorsqu'elle paraît devant le Conseil. Elle aime ces regards étonnés et elle reçut un sobriquet par quelques jeunes « la LibreLune Fantôme ». Pour continuer sur ces derniers, elle ne leur adresse pas la parole. Méfiante, elle préfère la compagnie des anciens à celle des nouveaux. Elle ne les juge pas apte d'être mis au courant de ce qu'elle fait. Elle est donc particulièrement méfiante envers les recrues LibreLune et tous les autres loups de ce monde.

Mais pourquoi est-elle LibreLune ? Cette question est un véritable mystère. Nyre est un paradoxe ambulant. Elle forge des armes alors qu'elle prône la paix. Elle est méfiante envers la guilde alors qu'elle leur révèle de nombreuses informations. Nombreux ne comprendront pas et cela qu'importe. La louve aime sa manière de faire. Les armes déclouent davantage les langues de ses clients que les babioles, elle l'a bien compris. Elle donne des informations au Conseil alors qu'il peut la trahir. Qu'importe, elle sait détruire de nombreux ennemis. Elle a un raisonnement des plus particuliers et cela aime à faire rire les plus âgés des canins. Ils savent à quel point le monde est un paradoxe, et la louve ne fait que s'y conformer. Nyre n'est ni gentille ni méchante, elle est les deux et bien que de nombreuses personnes tentent à se ranger dans le Bien ou le Mal, elle sait qu'ils sont les deux. Inconsciemment ou non. Mais malgré son avis sur cela, elle ne l'expose pas, préférant regarder les êtres vivants à se rapprocher d'un des deux pôles. Sadisme ? Non, elle souhaite simplement qu'ils le comprennent d'eux même. La vérité vient quand on s'y confronte et non quant on vous la dit par des mots.

Physique

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Histoire

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Pouvoirs

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